Vivre à Nantes

Publié le 31-08-2021 dans Conseils d’emballage

Dans le cœur des Parisiens en quête de nouveaux horizons, Nantes a récemment raflé la 2e place du classement Cadremploi des métropoles françaises visées pour une installation. Élue Capitale Verte, par la Commission Européenne en 2013, la ville jouit d’une image écolo et tournée vers l’environnement tant pour le cadre de vie de ses habitants que pour les entreprises qui s’y développent.

Le déménagement à Nantes

Que vous veniez de Paris ou de Normandie, des déménageurs professionnels sont à votre disposition pour se charger de l’emballage de tous vos meubles et fournitures dans des cartons de déménagement. Ils vous aideront à réaliser une check list déménagement et vous donneront toutes les informations nécessaires concernant leurs devis, ainsi que les tarifs des garde meubles (location box).

Par ailleurs, ils peuvent vous fournir des cartons de déménagement gratuitement. La location de box ou d'un garde meuble à Nantes peut vous être utile notamment si vous avez des fournitures en plus que vous ne souhaitez pas ou ne pouvez mettre dans votre nouvelle maison. La check list déménagement, quant à elle, reste indispensable pour ne rien oublier. En effet, le garde meuble n’est pas la seule chose à laquelle il faut penser avant de déménager.

Au carrefour de 3 régions

Nantes est au carrefour de la Bretagne, la Vendée et l’Anjou. Elle est située à 45 minutes de voiture ou 51 km de la côte atlantique (Pornic), en amont de 50 km à l’est de l’embouchure de la Loire. Les trajets en train entre Nantes et Pornic ont une durée d’environ 65 minutes, la distance parcourue étant différente.

Elle occupe une place stratégique sur cette façade ouest : à 1 heure de Rennes et d’Angers et à environ 3 heures des principales villes du Grand Ouest (Brest, Bordeaux,..). L’aéroport actuel (pas celui qui défraie la chronique) dessert déjà 110 destinations et occupe la 6e place nationale par son trafic voyageur. Pour quitter Paris et rejoindre Nantes ou vice versa, il vous en coûtera 4h de voiture ou 2h15 en TGV. Vous pouvez vous munir d’un billet de train adulte à partir de 10 à 16 euros pour prendre cet itinéraire. Le site de la gare de Nantes est accessible 24h/24 pour plus amples informations sur les tarifs et les différents itinéraires.

Les escapades du weekend (voire à la journée) se font donc très bien dans toute la Bretagne au nord, sur les îles atlantiques (îles d’Yeu, de Noirmoutier, de Ré, d’Oléron), le littoral pour profiter de la voile ou du kitesurf (la Baule à 75km/1h, Pornic,..) ou bien à l’intérieur des terres comme dans le Périgord.

Pour aller en Normandie, il faut compter 3h10 en voiture si vous démarrez de Nantes. Cette longue durée de voyage s’explique par la distance qui sépare les deux villes et qui est de 293.5 km. En revanche, s’il est possible de prendre plusieurs itinéraires pour effectuer ce trajet, il n’est pas possible de prendre le train ni le tramway.

La douceur de l’océan

Nantes est une ville continentale fluviale mais son climat est particulièrement influencé par sa proximité avec la côte d’autant plus qu’il y a très peu de relief dans les environs : il est tempéré et océanique.

Le cadre de vie

L’étude de PwC de février 2016 reposant autant sur des critères de qualité de vie et d’attractivité économique ou de rayonnement international classe Nantes 6e parmi les métropoles françaises hors Paris (derrière Lyon, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg et Lille). Certains calculateurs théoriques pénalisent quelque peu Nantes qui a pourtant de sérieux atouts comme vous le verrez dans ce chapitre et celui sur l’emploi.

Une métropole verte…

Bien que 6e agglomération de France par sa population, Nantes se targue d’avoir une bonne qualité de l’air 310 jours par an, un record derrière sa rivale locale Rennes. La démarche environnementale va quand même plus loin que cette simple statistique on vous rassure : la ville a été élue Capitale Verte européenne en 2013 par la Commission Européenne sur la base de 12 critères. Nantes veut depuis plusieurs années proposer à ses habitants un cadre de vie sain et agréable mais aussi exporter son savoir-faire. Elle s’impose des objectifs très ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les années à venir, surveille la pollution sonore, excelle dans la gestion de l’eau et celle des déchets.

Cette politique environnementale historique et son climat permettent à Nantes de déployer un arsenal impressionnant de 102 parcs et jardins pour 218 ha. Pour n’en citer que quelques-uns : le jardin des plantes, le parc du Grand Blottereau, le parc de Procé, le parc de la Gaudinière (300 000 jonquilles, crocus, iris et autres narcisses y prennent vie chaque année au printemps).

Il existe même au cœur de la ville une zone naturelle unique en Europe de 12 ha classée Natura 2000 : la Petite-Amazonie. L’expertise de la société des espaces verts de Nantes, le SEVE, est reconnue au-delà de nos frontières et ses moyens sont à la hauteur de sa mission (24 M € de budget annuel consacré aux espaces verts par la ville).

La superficie des espaces verts qui englobe ces parcs et ces jardins, mais aussi les promenades et autres coulées vertes, atteint 1050 ha. C’est l’une des plus élevées du continent. Imaginez un peu 16 % d’espace couvert en « vert » dans l’agglomération et un petit 37 m2 de verdure par habitant, un parc à moins de 500 m en moyenne de chaque domicile et un espace vert à moins de 300 m. Ces paysages sont particulièrement agréables à regarder lorsque l’on parcourt une longue distance en voiture ou en train, notamment en allant vers la Normandie.

… et une métropole bleue

Mais Nantes est aussi une ville d’eau, et pas seulement en raison de son climat et de sa proximité avec l’océan. Construite au départ sur un groupe de petites îles, elle était parfois nommée la Venise de l’Ouest. L’agglomération compte 350 km de cours d’eau (rives de Loire, vallées de l’Erdre, la Sèvre) dont 150 km accessibles et 46 km aménagés en promenades naturelles.

Les transports doivent tenir compte de cette particularité avec de nombreux ponts mais aussi les bacs gratuits pour piétons et véhicules sur l’Indre et les navibus, navettes fluviales sur l’Erdre (de Jonelière à la gare Sud) et en Loire (entre Rezé et Nantes centre).

La part belle aux transports doux et collectifs

L’usage des différents types de transport par les habitants de l’agglomération est équilibré : 57 % en voiture, 15 % en transport en commun, 4 % en deux roues et 24 % à pied et le temps moyen domicile-travail reste court : 25 min. La part des transports en commun et du vélo est plus importante en centre-ville et celle de la voiture y est moindre.

À l'extérieur, certains habitants se plaignent un peu des rond-points bouchés aux heures de pointe mais selon l’étude PwC, Nantes est l’une des métropoles françaises avec la circulation la plus fluide.

Bicloo est le service de vélo-partage local avec 800 vélos disponibles et une disposition de station tous les 300 m (plus rare à l’extérieur du centre). Vous pourrez circuler sur 350 km de continuités cyclables. Les plus aventureux pousseront le week-end ou pendant les vacances sur les circuits comme le Vélocéan de Piriac-sur-Mer aux Moutiers-en-Retz (112 km), La Loire à Vélo (800 km de pistes) ou le Vélodyssée (1 200 km de Roscoff à Hendaye).

En complément, l’auto-partage Marguerite propose 21 stations mais reste moins pratique que d’autres services similaires car il fonctionne en aller-retour au même endroit et pas en trajet simple comme Autolib.

Enfin pour les transports en commun, la ville n’a pas de métro mais elle est bien pourvue avec 3 lignes de tram (42 km), 2 lignes de tram-train, 55 lignes de Bus (dont 7 km de Busway) et 10 lignes de chronobus. Il y a de quoi faire donc…

Une ville étudiante

Si vous aimez la proximité de la jeunesse, soyez rassuré, Nantes n’est pas qu’une ville de retraités puisqu’elle compte 10 % d’étudiants (51 000 têtes) et 2 habitants sur 3 ont moins de 40 ans. La proportion des 15-30 ans est 5 points au-dessus de la moyenne métropolitaine.

À la sortie du lycée, les résultats sont plutôt bons, l’Académie est la 1ère de France pour les résultats du bac (chiffres 2012 avec 88,9 % de réussite) et sur l’ensemble de la population active, 39 % des habitants de plus de 15 ans sont titulaires d’un bac (contre 33 % en France).


En plus d’une université conséquente (34 000 étudiants), pas loin de 10 Grandes Écoles ont élu domicile dans l’agglomération avec des thématiques très diversifiées. On y trouve l’École Centrale, l'Ecole des Mines, l’ICAM, l’Ecole Supérieure du Bois (ingénieurs), Audencia (commerce), l’Ensa (architecture), l’Ynov (numérique – regroupement de 3 acteurs dans le domaine Ingésup, Infosup et Lim’Art), Oniris (vétérinaire), l'École du Design, École régionale des beaux-arts, l'École nationale de la marine marchande.


Des écoles professionnelles complètent cette offre déjà très conséquente : l’Ecole de notariat, l’Epitech, l'École privée des sciences informatiques, Supinfo, l’ENI Ecole informatique et l'École Pivaut arts appliqués. Toutes ces thématiques se trouvent ensuite déclinées dans les points forts de Nantes dans le secteur de l’emploi ou de la culture.


Sources : Wikipédia, Auran 2009, Nantes-développement, PwC

Le coût de la vie

Au sein des 15 métropoles françaises, l’étude PwC place la ville de Nantes dans la 2e moitié en termes de coût de la vie en raison de 2 métriques qui la pénalisent : le coût de stationnement en centre-ville et la taxe d’habitation.

Pourtant, le logement y est plus abordable que la moyenne des autres métropoles à 2 954 € le m² dans l’ancien (soit une baisse de -3,2 % sur 1 an et un maximum vers 3 100 € en 2014). Le prix médian pour les maisons est de 290 000 € en 2015. Dans le neuf, des logements sur l’Erdre et dans le quartier des Poteries sont disponibles entre 3 000 et 3 500 € le m² tandis que la zone du Parc du Procé est mieux côté : entre 4 400 et 5 300 euros le m².

Une autre caractéristique de la ville est le revenu par ménage relativement élevé à 33 500€ (5e du classement), mais surtout avec une très forte homogénéité de situations, signe d’équilibre au sein de la population. Le rapport inter décile qui mesure l’écart entre les 10 % de revenus les plus élevés et les 10 % les plus faibles est à 7,4 quand la moyenne des zones de 400 000 habitants est de 9,7 hors Paris. Également signe d’une mixité sociale voulue par la ville, on compte 18 % de logements sociaux (49 000) sur Nantes Métropole.


Sources : L’express, Nantes métropole

Le logement

Avant de rentrer dans le vif du sujet des quartiers, d’un point de vue général Nantes est la métropole avec le moins de sur-occupation et le rythme de construction de logements (+5000 en 2016) permet de maintenir une offre de qualité et en quantité suffisante. Les projets sont variés et combinent logements, équipements publics et espaces pour les entreprises (à l’image du projet de l’île de Nantes avec à terme 6 500 logements, 250 000 m2 d’activités économiques et 140 000 m2 d’équipements supplémentaires).

Les styles nantais

Nantes est traversée par La Loire d’Est en Ouest et chacune des rives a son propre style. Au Nord, le style est breton, les toits sont en ardoises et les maisons sont hautes. Au Sud, c’est le type Vendéen qui s’impose avec les toits en tuiles et les maisons basses. La ville a été particulièrement touchée pendant la Seconde Guerre mondiale et après la guerre jusqu’aux années 1970 : de nombreuses maisons de « type nantaises » ont été construites : les pièces à vivre sont situées à l’étage alors que le rez-de-chaussée comprend un garage et d’une à deux chambres.

Le centre

Le centre est le quartier le plus cher, même si les immeubles et en particulier les parties communes mériteraient un rafraîchissement. Le stationnement est difficile, sans grande surprise, mais on peut profiter des transports en commun qui desservent bien la ville. Beaucoup de petites surfaces de 20 à 30 m² font le bonheur des étudiants et ou des célibataires qui aiment le quartier du Bouffay avec ses rues piétonnes et ses bars.

Il reste de magnifiques immeubles du 18ème siècle sur l’ancienne île Feydeau, ceux des anciens armateurs, ou bien place Royale, aux alentours du théâtre Graslin. Les alentours de la cathédrale sont réputés pour être chics et calmes. Un peu plus près de la Loire, vous trouverez le quartier champs de mars/des olivettes, lui aussi au calme avec beaucoup de commerces, d’épiceries, de restaurants et des start-ups.

Au-dessus du centre, sur les bords de l’Erdre

Les secteurs Motte Rouge, L’île de Versailles, 50 otages, Saint Félix, Hauts-Pavés, et Talensac font le bonheur des familles en quête de commerces de proximité, de calme et de bonnes écoles. Le style architectural est plutôt 19e siècle mais on y trouve des constructions récentes de 1980 à 2000. Si vous vous approchez de certains secteurs, ce sera animé, comme sur la rue Paul Bellamy, si vous vous en éloignez, vous pourrez aspirer au calme. Pour les Puces le samedi, direction la place Viarme et pour le marché c’est à Talensac. 2 lignes de trams traversent le quartier et le rapprochent des autres points d’intérêt de la ville.

Un peu plus au nord toujours en longeant les bords de l’Erdre

Les quartiers Nord situés entre la route de Rennes et l’Erdre comprennent l’université, plusieurs grandes écoles et des complexes sportifs. C’est une zone aérée qui alterne petits immeubles ou pavillons. Les petits commerces ne sont pas légion mais le tram permet de rallier le centre en 20 minutes. La pression des prix est moins forte. La proportion d’étudiants est élevée, ce qui s’explique par la proximité des écoles.

Toujours plus au nord, sur l’Erdre et à l’extérieur de Nantes

Toujours sur la rive gauche, le secteur Nantes-Erdre s’étend de l’autre côté du périphérique jusqu’au plateau de la Chantrerie. Les Grandes Ecoles d’ingénieurs ainsi que l’école vétérinaire y ont élu domicile et le village Saint-Joseph-de-Porterie est un écoquartier (1 100 logements sur 45 ha) doté de deux écoles ainsi que d’un centre d’accueil multi-enfance. Très proche du périphérique, ce village permet facilement de se déplacer aux alentours de Nantes mais difficilement vers le centre-ville (ou alors en Tram par la connexion entre les lignes 1 et 2).

Breil-barberie

Au nord du centre-ville mais plus à l’Est de l’Erdre, coincé entre le parc de Procé et de la Gaudinière, Breil Barberie est à la fois desservi par la ligne 3 du tramway et structuré par deux artères : la route de Vannes et le boulevard Robert Schumann. La zone abrite à la fois une cité HLM (Breil-Malville) au nord-ouest, regroupe des immeubles d’après-guerre, des ensembles contemporains et quelques amas de pavillons. Au niveau de Sainte-Thérèse où la densité des commerces de proximité est élevée, les familles avec enfants sont séduites par l’ambiance village et les prix s’en ressentent.

Le triangle d’or bourgeois au sud du parc de Procé

Entre la place du Général Mellinet, la place Canclaux et le parc de Procé en y ajoutant le Guist'hau, c’est le secteur des hôtels particuliers et des belles bâtisses. Paisible, ce périmètre est pauvre en petits commerces et donc peu animé.

Chantenay, Sainte-Anne et Bellevue : le Sud-Ouest bobo

Chantenay-sur-Loire était jusqu’en 1908 une commune séparée à l’ouest de Nantes. Elle comptait bon nombre d’ouvriers, vivant dans des maisons basses avec petit jardin. L’animation des petits commerces a été conservée si bien que les jeunes couples y trouvent leur compte avec l’esprit village et la verdure.

Butte sainte -Anne Plus près du centre et donc mieux cotée, la butte Sainte-Anne, aussi pavillonnaire, vous rappellera un petit quelque chose de Montmartre. Pour les jeunes parents, sachez que Chantenay et Sainte Anne sont bien équipés en écoles primaires.


L’architecture à Bellevue et aux Bourderies est plutôt constituée de grands ensembles avec des projets récents de construction de logements et de commerces.

Malakoff et Saint-Donatien à l’est de l’Erdre

Au sud de la gare, le quartier continue sa rénovation. Le quartier d’affaires Euronantes attire de nombreuses entreprises et plusieurs milliers de logements ont été construits ou sont dans les tuyaux. Les habitants apprécient la proximité avec le centre-ville et la Loire.

De l’autre côté de la gare, la zone est plus classique dans son style et elle accueille quelques institutions de la ville : musée des Beaux-Arts, lycée Clémenceau, Jardin des plantes.

Doulon-Bottière cap à l’est

Plus éloigné du centre, au sud du le parc de Grand-Blottereau (37 ha), Doulon-Bottière reste bien desservi par la ligne 1 du tram. C’est un quartier peu étudiant et plus ouvrier avec lui aussi un esprit village. Doulon était également une ancienne commune distincte. Le marché du dimanche matin place de l’église vous ravira. Les réhabilitations du secteur notamment autour de la place de la Bottière tendent à renforcer cette centralité locale. L’activité agricole maraîchère est peu à peu grignotée par la construction de logements neufs.

L’île de Nantes

Cette île de 350 ha est située près du centre et entre 2 bras de la Loire. Elle est en mutation depuis plus de 10 ans et cela devrait durer jusqu’en 2020. La population devrait passer de 13 000 habitants à 26 000 à cette échéance. En plus des logements, une grande superficie de bureaux est prévue, ainsi que des équipements culturels pour la recherche ou pour les étudiants. L’absence de train est palliée par la présence du tramway dont la distance additionnée de ses 3 lignes est de 44.3 km.

Le côté Est a été aménagé vers les années 1970 tandis que le centre, qui s’articule autour de la place de la République, se compose de constructions plus anciennes. Les nouveaux projets sont localisés à l’ouest, comme le Palais de Justice de Jean Nouvel ou le futur CHU.

Quartiers sud / saint jacques

Véritable avancée de la ville sur les terres au sud de la Loire, ce faubourg animé est délimité par une rivière de plus : la Sèvre nantaise. Une intersection des lignes de tramway 2 et 3 au nord-ouest et la ligne 4 de busway plus à l’est connectent la zone au reste de la ville. La zone comprend des petits immeubles collectifs et des maisons de ville.

Les villes périphériques

Pour les villes périphériques à Nantes les meilleurs marchés sont Treillières, Orvault, Saint-Herblain, Rezé ou Saint Sébastien qui sont desservies par les trams ou le busway sauf pour la première. Les communes résidentielles et pavillonnaires sont plutôt Basse-Goulaine, Sainte-Luce, Carquefou, la Chapelle sur Erdre et Vertou.


Sources : lexpress.fr, PwC, Challenges

Emploi

Une ville dynamique qui attire travailleurs et entreprises

Un premier signe du dynamisme de la métropole nantaise est la croissance démographique, en effet la population devrait augmenter de 100 000 habitants d’ici 2030. De plus, dans son classement sur l’attractivité des villes françaises l’Express classe Nantes en tête pour son dynamisme économique et ses fortes créations d’emplois.


Son taux de population active à 71 % et d’emploi à 78 % sont aussi signe de bonne santé économique. Le taux de chômage est seulement à 8.4% dans l’agglomération soit 2 points de moins qu’au niveau national. Le bassin a d’ailleurs créé 60 000 emplois en 10 ans dont 80% dans le domaine des services. La proportion des cadres et des professions intermédiaires et supérieures s’est accentuée à 60 %. On estime que 46 000 d’entre eux sont arrivés dans le bassin Nantais en 5 ans, entre 2002 et 2007.


Le journal des entreprises a demandé aux patrons le nom de la ville les attirant le plus à part la leur et Nantes arrive en première position à 21.3 % devant Bordeaux (16,2 %) et Lyon (15,2 %). Les grandes entreprises sont attirées par la métropole avec des structures adaptées comme Euronantes (380 000 m2 de bureaux) près de la gare TGV ou dans d’autres parcs d’affaires tandis que les plus petites entités ne sont pas en reste avec une très belle offre de sites de coworking ou d’incubateurs.

La région Pays-de-la-Loire accueille des entreprises leaders dans les domaines de la construction navale, l’aéronautique, les énergies renouvelables, le conseil et le numérique. Elle ne compte pas s’arrêter là : la construction en cours sur l’île de Nantes comprend 1 million de m² constructibles avec 300 000 m² pour les entreprises. Enfin, les services pèsent pour 83 % des postes de la métropole avec 261 200 emplois.

Les domaines de compétences

L’importance des métiers du numérique et du conseil


D’après une autre étude du Journal des Entreprises sur les métropoles de la FrenchTech, de 2008 à 2013, Nantes a créé plus d'emplois que Lyon pourtant 2 fois plus peuplée (+ 4 135 emplois vs 3 200). Dans le même laps de temps, Toulouse et Lille en ont créé moins de 1 400 et Aix-Marseille en a carrément détruit la même quantité. Les chiffres plus récents du JDE montrent de 2009 à 2015 une création d’emploi nette de 4 000 postes. Les entreprises des TIC sont particulièrement fortes avec environ 17 000 emplois créés.

Cette tendance s’explique en partie par la présence de très nombreuses structures de créations d’entreprises numériques et d’acteurs de taille plus importante et qui sont en pleine croissance comme : Lengow (solution d’automatisation de l’e-commerce) avec une centaine de recrutements prévus en 2016 à des postes commerciaux ou techniques, iAdvize (plateforme d’engagement client temps réel), A5sys (ESN/SSII), Tibco(ESN/SSII), Be App (création applications mobiles), ou bien ASI (ESN/SSII, 320 salariés), Oceanet Technology(hébergement), Sodifrance(ESN/SSII), Henner-GMC (complémentaire santé en ligne), déjà plus grandes ou bien encore des sociétés encore plus imposantes comme Accenture, Capgemini, Voyages-Sncf, Steria.

Les écoles de Nantes arrivent en partie à répondre aux besoins locaux mais pas suffisamment ! Un pôle de compétitivité et 2 clusters Images sont des supports supplémentaires pour ce secteur : Image et réseau (technologies de l’information, des télécoms et de l’audiovisuel / 220 entreprises adhérentes), Atlantic 2.0 (réseau acteur du web et numérique/210 adhérents) et Alliance Libre (pôle d’expertise en logiciels libres/30 membres).

La multimodalité et des acteurs clés de la logistique

En plus de ses connexions aériennes (9e en France pour le fret), ferroviaires, routières et fluviales, Nantes qui constitue avec Saint-Nazaire toute proche un syndicat mixte, s’appuie sur le 4e port français et le 1er de la façade Atlantique (connexions avec 400 ports dans le monde). Le secteur de la logistique et du transport génère 11 400 emplois et reste en forte progression. Quelques noms à retenir : Graveleau, Géodis-Calberson, Schenker-Joyau, DHL, TNT, Sernam, Ziegler, MTTM, Gefco, Eurnav, Sopitra, TFE, Locakase.

La finance, la banque, l’assurance et l’assistance

La métropole abrite les sièges régionaux et interrégionaux des banques, assurances et sociétés d’investissement : Banque Populaire Ouest, Portzamparc, Amaguiz. Ce secteur emploie 14 000 personnes et a bondi de 32 % entre 2000 et 2010.

Petite particularité locale : la place des métiers de l’assistance avec 65 centres de relation client (4 500 emplois). Les références se nomment : IMA Technologies, Orange assistance, G&A Links et Fidelia Assistance

La création et la culture

Loin d’être marginal, ce secteur concerne 19 600 emplois sur la région avec carrément un quartier dédié à cette industrie, la Création sur l’île de Nantes (100 000 m²). Dans cet article vous verrez aussi que plusieurs événements culturels ont lieu dans ce domaine chaque année, que des incubateurs spécialisés épaulent les jeunes pousses et que plusieurs écoles sont à la pointe dans ce domaine (cinéma, communication, arts graphiques, Beaux-Arts). Parmi les acteurs économiques sur cette thématique on peut lister : Coupechoux, Tetrarc, Moswo, Intuiti, Mignot et Saguez, In Situ, AMP Interactive, Capricci, Atelier Polyhedre, Oscar Production, Succubus Interactive.

Le commerce et le commerce de gros

C’est plus classique et on retrouve ce secteur du commerce un peu partout en France mais sachez qu’on parle quand même de 40 000 emplois, 12 % de croissance entre 2000 et 2010 et 20 000 m² de grandes surfaces commerciales. De plus, les centrales d’achats de plusieurs grands groupes Système U Ouest, Leclerc, Carrefour, Auchan, Décathlon, Aldis-Transgourmet, Marais y sont implantées ce qui n’ajoute pas loin de 16 500 emplois dans la région.

Santé et biotech

La santé et les biotech ne sont pas en reste avec 2 900 emplois en région et surtout de jolis noms de références comme Biofortis (études cliniques en nutrition), Eurofins Scientific Analytics (bio-analyse), Vivalis (vaccins), Atlantic Bone Screen (recherche pré-clinique) et Ceeram (laboratoire microbiologie). 73 entreprises se sont regroupées dans le pôle de compétitivité Atlanpole Biotherapies pour plancher sur les sujets de l’immunobiothérapie, les radiopharmaceutiques, la médecine régénérative, et les technologies innovantes pour les biothérapies.

Des positionnements pointus dans l’industrie

L’un dans l’autre, les emplois industriels sont au nombre de 32 500 soit 10 % du total de la métropole.

L’aéronautique y est puissante (5 200 emplois), en lien sans doute avec les structures logistiques très développées de la métropole. Airbus a installé son 2e pôle français sur 2 sites Nantes/St Nazaire et d’autres acteurs ont aussi des activités : Hexcel, Aerolia, Daher, Spirit, ACB.

Un cluster industriel, le Neopolia, comprend 145 entreprises travaillant sur les sujets de l’aéronautique et la filière composites a aussi un technocampus de 300 chercheurs sur 20 000 m² le EMC2. L’Institut de Recherche Technologique Jules Verne met aussi à disposition 70 000 m² de locaux dédiés à l’enseignement, la recherche et l’innovation sur les technologies avancées de production regroupant les principaux acteurs de l’industrie aéronautique, de la construction navale, de l’énergie et des transports terrestres. En plus des entreprises déjà citées, le centre a comme partenaires Alstom, STX, DCNS, Faurecia et comptera à terme 5 000 emplois qualifiés.

D’ailleurs STX et DCNS contribuent à faire de Nantes/St Nazaire le 1er pôle de construction navale français (3200 emplois) avec les experts du Nautisme tels que Olivier Flahaut, Bénéteau, Jeanneau, Maucour et Kent Marine.

Le savoir-faire dans les énergies vertes marines et éoliennes est l’une des forces de la métropole. Un parc éolien offshore sera livré en 2018 au large de Saint Nazaire par Edf-Alstom-Dong avec 80 éoliennes. 2 000 postes directs et indirects seront créés pour sa construction et sa gestion avec notamment 2 usines Alstom localisées à Saint-Nazaire.

Dans la filière énergie marine la métropole met aussi à disposition des entreprises des équipements de recherche de pointe : manège à fatigue, chambre climatique, centrifugeuse de l’IFSTTAR, soufflerie et Aquasim au CSTB, Bassin de houle et des carènes à Centrale Nantes. Pas étonnant que la liste des références soit impressionnante : Alstom Hydro, Juwi, EDF Energies Nouvelles, Meteodyn, Enercon, Nereis, Wigwam Conseil, Cap Technologie, Natural Power, Systovi, Armor, Innosea, Netwind, Fixato, Navalu, Geps-techno.

Proche de l'aéronautique, de la construction navale et des énergies renouvelables mais possédant aussi des sujets plus larges, le secteur matériau et mécanique comprend 5 300 postes et se structure autour de DCNS Research, Servel, STX France, Wirquin Plastiques, Rollix-Defontaine et Europe Technologies.


À la frontière entre les matériaux, les process et l’intelligence embarquée, IDforCar est un pôle de compétitivité qui œuvre pour l’innovation automobile tandis que Novabuild et ses 130 adhérents réfléchissent au thème de la construction durable.


Pour finir, 7 200 emplois sont pourvus par l’industrie agroalimentaire. Nantes est le 2e Marché d’Intérêt National après Rungis. Des grands noms du secteur ont des activités et des sièges à proximité : United Biscuits (BN), Kraft Foods (LU), Eurial Poitouraine, Nature&Aliments et Tipiak.

La ville des pépinières d’entreprises, des incubateurs et des espaces de coworking

N’essayez pas de toutes les visiter avant de choisir votre préférée : une quarantaine de pépinières se trouvent dans la métropole, l’offre est pléthorique.


Si vous appartenez à l’une des écoles de la ville concernées vous pouvez aller gratuitement à l’incubateur Centrale Audencia Ensa et si vous n’avez pas cette chance, les structures publiques gérées par Nantes Métropole sont économiquement très accessibles : Nantes Créatic, Couëron Créatic, Rezé Créatic, le Hub Creatic (La chantrerie) et le Karting (quartier de la Création).


En dehors du critère budget vous avez le choix de vous tourner vers des généralistes qui vous offriront la diversité des échanges : Regus, Multiburo, Baya Express, Euptouyou et les plus petites Digital Slaves, la Terrasse, la Prairie, Le Petit Salon, etc… Sinon regardez ceux qui sont positionnés sur votre domaine : La Cantine, le Hub Créatic et le Start-up Palace (numérique), the links (Marketing/communication), Atlangames (Jeux videos), Ancien commissariat Conan Meriadec et Le Karting (culture et création), le Solilab (économie sociale et solidaire).

Vous pouvez aussi rejoindre un simple espace de coworking ou bien vous rapprocher d’une des entreprises de la ville qui a son propre incubateur comme Lengow qui abrité déjà Dictanova (analyse sémantique des feedbacks clients) ou Kameo.


Malgré leur nombre, ces espaces tournent bien et plusieurs nouveaux lieux sont en projet pour répondre à la demande : à Saint-Herblain, extension d’Euptoyou et création A5sys, à Nantes : ajout de La Centrale Boulevard Benoni Goullin (métiers de l’image et média).

Un peu plus loin dans la région vous avez à La Roche sur Yon, en plus de la Loco Numérique déjà à saturation, le Machinarium, près de la gare; à St Jean de Monts, La Folie au palais des congrès (sport santé bien-être, environnement, tourisme) ; aux Sables d’Olonne une pépinière est aussi en projet pour 2017, et enfin aux Herbiers la structure Greentech (pas besoin de préciser le positionnement de celui-là).


Sources : L’Express, Ouestfrance, LeJournaldesentreprises, nantes-développement, FIE-Etude 2014

Loisirs

Sport et verdure

Nantes c’est aussi un nombre de sportifs et de licenciés le plus élevé en France avec 15,2 % de la population (1ere ex aequo avec Grenoble) : grâce à une grande prévalence des espaces verts (voir ci-dessus) et des milieux naturels (océan Atlantique et Loire pour les sports nautiques, voies vertes pour la course et le vélo) ainsi que des équipements sportifs de qualité (la Beaujoire,..).


Dans les environs on peut facilement se rendre au parc/zoo de la Boissière du Dorée (40 km), au Planète Sauvage à Saint-Père-en-Retz (45 km), à Terra Botanica à Angers (90 km) ou au Bioparc animalier de Doué-la-Fontaine (140 km) et pour les flemmards, n’oubliez pas que de nombreux parcs et jardins vous donneront accès à un bol d’air frais sans trop forcer.

Visites et cultures

Côté histoire, il vous sera difficile d’échapper au château des Ducs de Bretagne dans le centre. 2 châteaux sont accessibles en voiture : Serrant (100 km) et Saint-Georges-sur-Loire (60 km). Dans un registre plus grave le Mémorial de l’Abolition de l’Esclavage nous rappelle une époque sombre de notre Histoire. 13 musées supplémentaires dont les Beaux-Arts, le musée Jules Vernes et le musée Dobrée vous feront aussi profiter de leurs collections permanentes ou leurs expositions.


Le port Nantes/Saint Nazaire vous accueille aussi à l’Escal’Atlantic (musée sur les paquebots), au sous-marin l’Espadon, aux chantiers de STX et d’Airbus, au LiFE (alcove réservée à l’art contemporain) et sur le reste de l’ancienne base militaire navale. Sur l’île de Nantes, sur l’emplacement d’anciens chantiers navals, un monde de science-fiction et de rêverie vous attend à la Galerie des Machines l’île : le grand éléphant, le carrousel des mondes, l’arbre aux hérons (2017) nous évoquent forcément les univers de Jules Verne ou de Léonard de Vinci.

En vous baladant vous pourrez tomber nez à nez avec l’architecture du Corbusier ou sur des œuvres plus récentes de Nouvel ou Perrault. Attention on a failli oublier le Passage Pommeraye auquel les Nantais sont très attachés ! Idée originale de Louis Pommeraye qui sortira ruiné de l’aventure, et mis en service en 1843 il est un peu considéré comme l’un des premiers lieux du lèche-vitrine. Les visiteurs habitués aux boutiques sombres sans mise en avant y découvrirent sur 3 niveaux, dans un espace baigné de lumière et favorisant la balade et la flânerie, plusieurs dizaines de boutiques luxueuses alléchantes. La prouesse technique, l’organisation de l’espace autour d’un escalier central, le travail sur la lumière et la décoration exubérante constituent un style à part entière.

Vie nocturne

L’ambiance portuaire et étudiante de la ville lui confère un certain dynamisme nocturne, vous vous en doutez. Les cinémas du coin possèdent 12 000 places pour vous accueillir dans 67 salles. 7 d’entre elles sont classées « arts et essais » et ne diffusent donc pas que du blockbuster américain.


Une trentaine de lieux dont le Zénith (8500 places), le Stéréolux, le théâtre/Opéra Graslin, l’Onyx, la Trocardière peuvent accueillir concerts, pièces de théâtre ou tout type de spectacles.


Pour les bars et les restaurants dans le centre, les points névralgiques sont au quartier Bouffay et ses rues piétonnes, rue Jean-Jacques-Rousseau ou au Lieu Unique (DJ tous les week-ends). Le HAB (Hangar à Bananes) est plus excentré, au bout Ouest de l’île de Nantes mais la réputation du lieu suffit à remplir ses bars et restaurants. On y est bien en terrasse avec sa vue sur le quai de la Fosse, Chantenay et Trentemoult en face. Au petit matin, les bistrots autour du marché de Talensac vous proposeront le petit déjeuner nécessaire avant d’aller vous coucher.


Côté pratique, les transports en communs (bus, busway et tramways) restent en service jusqu’à 0h30 en semaine et poussent jusqu’à 2h30 le week-end. Un service de navette, Luciole, couvre les soirées du jeudi au samedi sur les lieux incontournables de la ville là aussi jusqu’à 2h30.

Les grands événements musicaux et les spectacles

Avec 130 000 billets vendus et 195 concerts, la Folle Journée est le rendez-vous annuel (début février) de la musique classique qui se tient au Cité Nantes Events Center. Le pari est de dépoussiérer le classique et le rendre accessible au grand public dans un esprit de convivialité et de partage.


Dans un tout autre registre, février est aussi le moment du Hip OPsession, un festival d’envergure européenne (500 artistes) sur 15 jours qui met en avant la culture Hip Hop dans la danse, la musique, les graffitis, etc. 20 lieux sont sélectionnés pour organiser concerts, spectacles de danse, compétitions artistiques, stages ou expositions.

Le festival Aux heures d’été qui court sur 6 semaines en juillet et août, est une invasion de musique et de spectacles sur 12 sites de la ville. Une centaine d’artistes se produisent devant 40 000 spectateurs sur différents types de prestations : concerts et duos intimistes, spectacles pour enfants, cinéma en plein-air, village du monde, lecture publique, …


Pendant 3 jours à la fin du mois d'août, les Rendez-vous de l’Erdre est un festival gratuit qui donne accès à tout un chacun à la musique Jazz (110 concerts et 300 artistes). Il accompagne un rassemblement fluvial de 150 bateaux sur les 28 km navigables de cette rivière.


Avec autant d’élan numérique dans la ville, personne ne sera surpris de savoir qu’un festival, le Scopitone, y est dédié depuis 2002. Pendant 6 jours de septembre, comme pour d’autres événements, la ville est investie en une dizaine de lieux pour faire vibrer 50 000 visiteurs. Musique, images, arts électroniques et numériques se mêlent et donnent vie à des créations en journée et la nuit.


Le festival Tissé Métisse, porté par l’association du même nom, est un moment festif pour lutter contre la discrimination et l’exclusion sous toutes ses formes. La Cité Internationale des Congrès de Nantes est alors le théâtre d’une quinzaine de spectacles, de rencontres avec des associations, des centres socioculturels et des collectifs, en présence de 150 artistes et 800 bénévoles et pour le plus grand plaisir de 16 000 spectateurs.


La fête de la musique n’étant pas suffisante aux yeux des bars nantais, leurs patrons se sont décidés à créer le festival Culture Bar-Bars. 3 jours par an, les bars ouvrent leurs portes à des groupes de rock, jazz, électro pour faire la fête.

Les événements célébrant les autres arts

Régulièrement la ville est envahie par les créations de la troupe du Royal de Luxe. Ces comédiens, inventeurs, ferrailleurs et cascadeurs ont entre autres créé des Géants sous forme de chars qui défilent dans les rues à chaque fois qu’une nouveauté rejoint le catalogue. La troupe part ensuite aux quatre coins du monde pour des carnavals de rue. Depuis 1989, quand ils se sont installés dans la métropole, Nantes est toujours le terrain de test et d’expérimentation de leurs œuvres.


Le Cinéma Espagnol, qui a son festival depuis plus de 20 ans. 25 000 spectateurs peuvent voir une soixantaine de films inédits, et assister à 250 projections sur plusieurs lieux de la ville ainsi que prendre part à des présentations et des débats. Fin novembre, c’est ensuite le Festival des 3 Continents qui met à l’honneur des films de fictions et documentaires, d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. Cette manifestation a permis plusieurs révélations car en dehors de leurs pays d’origine, ces films méconnus n’ont jamais été projetés ailleurs.

Tous les 2 ans, les Biennales Internationales du Spectacle (BIS) sont un ensemble d’ateliers, de forums et de débats pour les professionnels du spectacle qui rassemblent environ 10 000 personnes.

Depuis presque 20 ans, la photographie contemporaine a aussi son moment de gloire à Nantes avec la Quinzaine de la Photographie Nantaise (qui dure 1 mois pour faire simple..).

Le Lieu Unique accueille 2 événements culturels que sont les Rencontres de Sophie (quelques jours fin février) avec des rencontres et des débats philosophiques ; et le Festival de Littérature Atlantide (4 jours début mars) avec des conférences illustrées, des lectures, dialogues, spectacles, etc. Ces 2 festivals ont aussi des représentations au Centre des Congrès et la Cité.

Durant quatre jours, le festival investit tous les espaces du lieu unique pour de grandes rencontres, dialogues, conférences illustrées, lectures, concerts, spectacles, exposition…

Enfin, c’est à Nantes, au Parc des expositions de la Beaujoire, qu’a lieu l’une des manifestations horticoles les plus importantes en Europe : les Floralies internationales. Les scènes paysagères et les créations florales de plus de 200 exposants rassemblent plusieurs centaines de milliers de visiteurs sur une dizaine de jours.

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